C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
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1
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     ABAISSER     
I. -

Empl. trans. "Ramener vers le bas" : La premiere [intention] de l'esguallement de l'os est complete a estandre deuement le membre et a eslever l'os deprimé et a abesser l'os eslevé sans douleur jusquez que les chefz des os soient ramenez en leur naturel estat. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.1, chap.1).
2
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     ABORTHI     
MÉD. "Aorte" : Vers le cinquiesme spondille, trespasse mery ou ysophagus (...) la voyne concave (...) et aussi y passe la matiere [l. l'artere] aborthi qui monte du cueur (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5). ...aulcunes voynes qui naissent (...) de la voyne dicte kylis et aborthi (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.7).
3
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     ABORTHI     
MÉD. "Aorte" : Vers le cinquiesme spondille, trespasse mery ou ysophagus (...) la voyne concave (...) et aussi y passe la matiere [l. l'artere] aborthi qui monte du cueur (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5). ...aulcunes voynes qui naissent (...) de la voyne dicte kylis et aborthi (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.7).
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     ABSTERGER     
MÉD. "Nettoyer" : ...et luy donnerés a humer eaue de fenoil avec lait, car elle absterge et mundifie et aussi fait cler lait de chievre (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...laver, mondiffier et absterger les pourritures de la miringne (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.1). Mais commune chose est a toutes pueurs mondiffier et absterger et aromatiser la bouche et les nazilles et les voyes de la haleyne avec aulcunes choses approprieez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
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     ABSTERGER     
MÉD. "Nettoyer" : ...et luy donnerés a humer eaue de fenoil avec lait, car elle absterge et mundifie et aussi fait cler lait de chievre (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...laver, mondiffier et absterger les pourritures de la miringne (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.1). Mais commune chose est a toutes pueurs mondiffier et absterger et aromatiser la bouche et les nazilles et les voyes de la haleyne avec aulcunes choses approprieez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
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     ABSTERGIR     
MÉD. "Nettoyer" : ...cestes choses (...) qui ont a abstergir et rectiffier la complexion du cuir (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.3).
7
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     ABSTERSIF     
I. -

"Propre à nettoyer" : Et puis y soient mises medicines astertives sans mordicacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...et pour ce elle a mestier de double medicine, c'est astersive et mundificative (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). Donc nesce pas merveille se savon est astercifz et mundificatifz et pour ce fait on les suppositoires de savon françoys (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 4). Tu dois entendre que lait vault en playe de la vecie, des reins et du polmon et des aultres membres de dedens, car il a III. proprietés moult necessaires en playe : il est abstersif par cause de sa cerosité et conglutinatif par cause de sa caseité et si nourit par cause de sa butirosité (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). ...medicinemens abstersifz (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). Medicine mondifficative abstertive est celle qui separe les ordures et les pourritures du lieu ou elles sont et les maine a la superficie de dehors et jaçoit ce qu'il conviengne que l'une et l'autre soyt chaulde, neantmoins il convient la abstertive lavative le plus de foys estre doulce (...) et la expurgative convient que soyt amere (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).
8
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     ABSTERSIF     
I. -

"Propre à nettoyer" : Et puis y soient mises medicines astertives sans mordicacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...et pour ce elle a mestier de double medicine, c'est astersive et mundificative (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). Donc nesce pas merveille se savon est astercifz et mundificatifz et pour ce fait on les suppositoires de savon françoys (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 4). Tu dois entendre que lait vault en playe de la vecie, des reins et du polmon et des aultres membres de dedens, car il a III. proprietés moult necessaires en playe : il est abstersif par cause de sa cerosité et conglutinatif par cause de sa caseité et si nourit par cause de sa butirosité (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). ...medicinemens abstersifz (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). Medicine mondifficative abstertive est celle qui separe les ordures et les pourritures du lieu ou elles sont et les maine a la superficie de dehors et jaçoit ce qu'il conviengne que l'une et l'autre soyt chaulde, neantmoins il convient la abstertive lavative le plus de foys estre doulce (...) et la expurgative convient que soyt amere (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).
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     ABSTERSION     
MÉD. "Pouvoir de nettoyer" : Et quant [les médecines] corrodent et profondent la ulcere, adonc convient froicer leur abster(s)ion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1).
10
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
I. -

MÉD. "Phénomène survenant au cours d'une maladie, symptôme" : Le chaut nuist a ceulx qui en usent souvent, car il engendre effeminacion de chars, incontinence de nerfz, stupeur de pensee, flux de sang et deffaut d'esperit, esquelz accidens la mort advient. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 82). Car aulcunefoys est celle chose si hastive car par force fault laisser la propre cure de la particule pour secourir a l'accident comme es nerfz qui sont poins et es flus de sang des voynes et es musclez feruz et es articulacions qui sont faictes avecques playez. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). ...ses signes [de la moelle] ou accidens sont comme ceulx du cervel (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Car les accidens qui ont acoustumé de venir en solucion de continuité sont douleur, apposteme, male complexion, fievre, pruriet, spasme, paralisie, sincopisement et alienacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Car les accidens qui surmontent leur cause changent l'ordre de la cure (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). ...l'accident sinthomatique douleureux (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.1).
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
I. -

MÉD. "Phénomène survenant au cours d'une maladie, symptôme" : Le chaut nuist a ceulx qui en usent souvent, car il engendre effeminacion de chars, incontinence de nerfz, stupeur de pensee, flux de sang et deffaut d'esperit, esquelz accidens la mort advient. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 82). Car aulcunefoys est celle chose si hastive car par force fault laisser la propre cure de la particule pour secourir a l'accident comme es nerfz qui sont poins et es flus de sang des voynes et es musclez feruz et es articulacions qui sont faictes avecques playez. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). ...ses signes [de la moelle] ou accidens sont comme ceulx du cervel (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Car les accidens qui ont acoustumé de venir en solucion de continuité sont douleur, apposteme, male complexion, fievre, pruriet, spasme, paralisie, sincopisement et alienacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Car les accidens qui surmontent leur cause changent l'ordre de la cure (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). ...l'accident sinthomatique douleureux (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.1).
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
I. -

MÉD. "Phénomène survenant au cours d'une maladie, symptôme" : Le chaut nuist a ceulx qui en usent souvent, car il engendre effeminacion de chars, incontinence de nerfz, stupeur de pensee, flux de sang et deffaut d'esperit, esquelz accidens la mort advient. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 82). Car aulcunefoys est celle chose si hastive car par force fault laisser la propre cure de la particule pour secourir a l'accident comme es nerfz qui sont poins et es flus de sang des voynes et es musclez feruz et es articulacions qui sont faictes avecques playez. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). ...ses signes [de la moelle] ou accidens sont comme ceulx du cervel (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Car les accidens qui ont acoustumé de venir en solucion de continuité sont douleur, apposteme, male complexion, fievre, pruriet, spasme, paralisie, sincopisement et alienacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Car les accidens qui surmontent leur cause changent l'ordre de la cure (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). ...l'accident sinthomatique douleureux (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.1).
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
I. -

MÉD. "Phénomène survenant au cours d'une maladie, symptôme" : Le chaut nuist a ceulx qui en usent souvent, car il engendre effeminacion de chars, incontinence de nerfz, stupeur de pensee, flux de sang et deffaut d'esperit, esquelz accidens la mort advient. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 82). Car aulcunefoys est celle chose si hastive car par force fault laisser la propre cure de la particule pour secourir a l'accident comme es nerfz qui sont poins et es flus de sang des voynes et es musclez feruz et es articulacions qui sont faictes avecques playez. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). ...ses signes [de la moelle] ou accidens sont comme ceulx du cervel (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Car les accidens qui ont acoustumé de venir en solucion de continuité sont douleur, apposteme, male complexion, fievre, pruriet, spasme, paralisie, sincopisement et alienacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Car les accidens qui surmontent leur cause changent l'ordre de la cure (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). ...l'accident sinthomatique douleureux (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.1).
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
I. -

MÉD. "Phénomène survenant au cours d'une maladie, symptôme" : Le chaut nuist a ceulx qui en usent souvent, car il engendre effeminacion de chars, incontinence de nerfz, stupeur de pensee, flux de sang et deffaut d'esperit, esquelz accidens la mort advient. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 82). Car aulcunefoys est celle chose si hastive car par force fault laisser la propre cure de la particule pour secourir a l'accident comme es nerfz qui sont poins et es flus de sang des voynes et es musclez feruz et es articulacions qui sont faictes avecques playez. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.). ...ses signes [de la moelle] ou accidens sont comme ceulx du cervel (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Car les accidens qui ont acoustumé de venir en solucion de continuité sont douleur, apposteme, male complexion, fievre, pruriet, spasme, paralisie, sincopisement et alienacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Car les accidens qui surmontent leur cause changent l'ordre de la cure (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). ...l'accident sinthomatique douleureux (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.1, chap.1).
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
II. -

Accidents de l'ame. "Passions" : Item appetit quant il passe l'eure qu'il doit menger, il se affoiblit et dormir superfluement et air venimeux le diminue et crapule et viandes fastigieuses et oyseuse et accidens de l'ame (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 2). ...les choses non naturellez comme sont l'aer, boire, manger, dormir, veiller, traveiller, reposser, inanition et replection et les accidens de l'ame car icelles sont causes de toutes maladies et de santé. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.).
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     ACTUAL     
MÉD. [P. oppos. à cautère potential] Cautère actual. "Cautère appliqué à l'aide d'instruments" : ...les cauteres actuaulx sont faitz par instrumens especiallement de metaulx et les potenciaulx par medecines caustiques. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.3).
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     ADDITEMENT     
MÉD. "Appendice" : Les nazilles sont deux chenaulx montans jusques es os du coullatoire ou sont applicqués les additamens dit mamillaires esquieulx est fondé le sens de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2).
18
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     ADDITION     
B. -

MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4).
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     ADJUTOIRE     
MÉD. "Partie supérieure du bras, épaule" : ...l'os dit ulna ou de l'adjutoire (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...es espaulles ne sont aultres os que la spatulle recepvante avec deux becs et la furculle cloyante et l'adjutoire entrant, comme en l'anathomie a esté dit. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.2, chap.4). Quant l'adiutoire est blessé de travers avecques une espee le plus souvent le muscle commung et les cordes qui movent le bras sont tranches (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 9). Le tiers os de l'umere est l'adiutoire qui par le dehors est gilbeulx et bossu et au dedans est concave (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
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     ADJUTOIRE     
MÉD. "Partie supérieure du bras, épaule" : ...l'os dit ulna ou de l'adjutoire (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...es espaulles ne sont aultres os que la spatulle recepvante avec deux becs et la furculle cloyante et l'adjutoire entrant, comme en l'anathomie a esté dit. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.2, chap.4). Quant l'adiutoire est blessé de travers avecques une espee le plus souvent le muscle commung et les cordes qui movent le bras sont tranches (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 9). Le tiers os de l'umere est l'adiutoire qui par le dehors est gilbeulx et bossu et au dedans est concave (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 2).
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     ADOUCIR     
"Adoucir" : ...dyalteum a adoulcir (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.).
22
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     AERDRE     
"S'attacher à, coller à" : Les vespes ne laissent point leur aguillon, mais les ees se adhardent fort et lessent leur aguillon et vivent aprés petit (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 15). ...mais fleume pour cause de sa viscosité n'est pas devisable ne separable et ne peut aler partout, car il se adhert (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). Le signe de la decoction des emplastres est quant une goute gectee en aigue froide ou sur ma(r)bre est caillee et ne se adhert point aux doys en poitrissant. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
23
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     AFFERMER1          AFFERMER2     
"Renforcer" : ...Aussi on treuve en luy [le coeur] un os cartillagineux a le affermer et enforcer (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5).
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     AGRÉGATIF     
MÉD. "Qui unit par adjonction de matière" : Doncques medicine incarnative, aggregative ou consollidative selonc Avicenne est celle qui desseiche et espessit la humidité qui est entre les deux superficies de la playe en telle maniere que soyt convertie a conglutinacion et inviscacion et se joingne l'ung avec l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.6).
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     AIDE1          AIDE2     
MÉD. "Remède" : ...les remedes ou aydes des dens sont faictes selonc Avicenne en maintes manieres comme par esvacuacions, gargarismes, mastigacions, frotemens, fumigacions, cauterisacions, espurgemens de teste, distillacions es oreilles et par operacion des mains (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). Le septiesme traictié qui est dit antidoctoire et contient II. doctrines. [La première] est des universelz antidotes ou aides. La seconde sera des particuliers. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, intitulé).
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     AIDE1          AIDE2     
MÉD. "Remède" : ...les remedes ou aydes des dens sont faictes selonc Avicenne en maintes manieres comme par esvacuacions, gargarismes, mastigacions, frotemens, fumigacions, cauterisacions, espurgemens de teste, distillacions es oreilles et par operacion des mains (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). Le septiesme traictié qui est dit antidoctoire et contient II. doctrines. [La première] est des universelz antidotes ou aides. La seconde sera des particuliers. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, intitulé).
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     AIDEMENT     
"Utilité" : ...les neuf choses (...) lesquelles sont enquises en chascun membre, c'est assavoir l'aidement, la posicion, la colligance, la quantité, la figure, la substance, la complexion, le nombre des parties et les maladies. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). L'oulle de la teste (...) est partie plaine de cheveulx, en laquelle les membres animaux sont contenus et en ce appert son aidement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1).
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     AIDEMENT     
"Utilité" : ...les neuf choses (...) lesquelles sont enquises en chascun membre, c'est assavoir l'aidement, la posicion, la colligance, la quantité, la figure, la substance, la complexion, le nombre des parties et les maladies. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). L'oulle de la teste (...) est partie plaine de cheveulx, en laquelle les membres animaux sont contenus et en ce appert son aidement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1).
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     AIGOSITÉ     
MÉD. "Substance aqueuse" : Doncques sont quatre substances ou humeurs naturelles et quatre non naturelles et la aigousité, lesquelles les anciens ont nommé sang, colere, flegme et melencollie, qui sont engendrees ou foye (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.6).
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     AIGUE     
MÉD. "Eau, liquide, écoulement" : Mole est masse de cher engendree en la matrixe et est engendree en deux manieres (...) : en une maniere par la quantité des matieres espandues avec tresgrande chaleur et secondement in coïtu au quel la matrixe comprent l'aigue de la femme et l'extent avec le nouerissement et, pour le deffault de la vertu de masculinité, ne concoipt point mais engendre celle cher (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7).
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     AIGUILLE     
"Aiguille" : ...les aultres [instruments de fer] sont a couldre comme esguilles et cannulles. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.).
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     AINE1          AINE2     
MÉD. "Aine" : ...aulcunefoys chascune d'icelles [rupture] est petite, qui ne passe pas l'eyne et telle est dicte vulgarement relaxacion. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7). ...viennent aux aignes et a la hanche (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 5).
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     AIR     
A. -

"Air ambiant, atmosphère" : ...les choses non naturellez comme sont l'aer, boire, manger, dormir, veiller, traveiller, reposser, inanition et replection et les accidens de l'ame car icelles sont causes de toutes maladies et de santé. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.).
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     AISSELLE1          AISSELLE2     
MÉD. "Aisselle" : La partie qui est dessoubz la joincture est dicte soubz esselle, laquelle est remplie de char glanduleuse en laquelle le emontoire du cueur est assigné. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4).
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     AJOUTEMENT     
MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     AJOUTEMENT     
MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     AJOUTEMENT     
MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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MÉD. "En anatomie, prolongement, appendice" : ...pour la raison des joinctures, ilz [les os] ont diversité en eulx car les aulcuns ont adjoustemens qui entrent, les aultres ont vacuité qui recepvent, les aultres ont l'ung et l'autre et les aultres n'ont ne l'ung ne l'autre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). Ceulx qui [les os] ont adjoustement et vacuités, les aulcuns les ont clavales comme les dens, les autres les ont sarratilles comme le test, les aultres les ont nodoses en chascun boult comme ulna et la cuisse, les aultres les ont fovealles comme les focilles, les aultres ont l'ung et l'autre comme les doys. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5). ...les coullatoires des nazilles qui sont partis par ung adjoustement d'os a maniere de creste de geline, en laquelle est dedans planté le cartillaige qui devise les nazilles. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...esquieulx [les os pariétaux] sont les pertuis des oreilles et les adjoustemens ditz mamillaires des esmontoires (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...la substance du cervel laquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...au [ventricule du] devant sont adjoustemens ditz mamilllaires, esquieulx est fondé le sentement de l'oudorement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). ...deux addicions ou adjoustemens ditz rostralles (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...aprés commance la main en laquelle sont troys conjonctions ou adjoustemens d'os. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.4). ...le cerveau en la partie interiore soubs l'os du front a deux adioustemens semblables aux testes des mamelles (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 1). Et soubs ces adiostemens sont les coyllons petits et larges (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, IV, 4).
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     ALCHIMISTE     
"Alchimiste" : La maniere de sublimer et distiller est laissee aux allzimistes. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.6).
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     ALCOOL     
"Khôl, produit mis sur les paupières" : Mais en cause froide, Azaram Gallef en la XXI. partie du grant Antidotoire met alcohol subtil aydent es lermes et es humidités et relachemens et griefveté des palpebres (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2). ...soient broies sur ung marbre et mis en pouldre subtile comme alcohol par trois fois (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 11).
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     ALIÉNATION     
MÉD. "Délire, égarement" : Tremeurs qui vienent en causon, alienacion est cause de garison. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 92). Et se la fievre cessoit et que l'alienacion demourast pour la matiere qui y va, on doit fomenter souvent le chief (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...car douleur est aucuneffois tant fort que avec luy vient fievre et alienacions et vielles, spasmes et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Item vecy signes mortelz en ictericie : intencion de jaunisse ou corps et remission de l'orine sans aulcune allienacion et insomnité, ablacion d'appetit et mollificacion de nerfz mouvans la langue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). ...se aprés on voit multitude grant de gravelle avec allienacion c'est signe de mundificacion et que la pierre est rompue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 13). Les douleurs des oreilles sont fortes et perilleuses ausquelles souventefoys ensuyvent fievres, alienacion et sincopisement et aussi la mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.2). ...tous mouvemens empeichés de vertus regitive (...) sont appellés alienacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
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     ALIÉNATION     
MÉD. "Délire, égarement" : Tremeurs qui vienent en causon, alienacion est cause de garison. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 92). Et se la fievre cessoit et que l'alienacion demourast pour la matiere qui y va, on doit fomenter souvent le chief (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...car douleur est aucuneffois tant fort que avec luy vient fievre et alienacions et vielles, spasmes et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Item vecy signes mortelz en ictericie : intencion de jaunisse ou corps et remission de l'orine sans aulcune allienacion et insomnité, ablacion d'appetit et mollificacion de nerfz mouvans la langue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). ...se aprés on voit multitude grant de gravelle avec allienacion c'est signe de mundificacion et que la pierre est rompue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 13). Les douleurs des oreilles sont fortes et perilleuses ausquelles souventefoys ensuyvent fievres, alienacion et sincopisement et aussi la mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.2). ...tous mouvemens empeichés de vertus regitive (...) sont appellés alienacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
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     ALLAITER     
Empl. abs. "Allaiter" : Ypocras disoit le lait estre frere a la menstrue pour quoy selonc luy mesmes une femme n'est pas bien alecter et avoir les fleurs. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.7).
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     ALTÉRATION     
MÉD. "Altération, transformation" : La chaleur naturele et les humeurs du corps en demeurent mielx en leur mesure et en leur naturalité sans alteration (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XXVI, 49, 236 v°). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...il est triple alteracion : une qui est faicte de chaleur naturelle en bonne viande et louable, l'autre qui est faicte de chaleur estrange en matiere pourrissable et la tierce est faicte de chaleur mixte en matiere moyenne. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). ...je racompteray par distinction celles [médecines des dents] qui me sont plus approuvees a appaiser la douleur par voye de alteracion et resolucion et les aultres par voye de stuppefaction. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
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     ALTÉRATION     
MÉD. "Altération, transformation" : La chaleur naturele et les humeurs du corps en demeurent mielx en leur mesure et en leur naturalité sans alteration (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XXVI, 49, 236 v°). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...il est triple alteracion : une qui est faicte de chaleur naturelle en bonne viande et louable, l'autre qui est faicte de chaleur estrange en matiere pourrissable et la tierce est faicte de chaleur mixte en matiere moyenne. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). ...je racompteray par distinction celles [médecines des dents] qui me sont plus approuvees a appaiser la douleur par voye de alteracion et resolucion et les aultres par voye de stuppefaction. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
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     AMBULATIF     
I. -

"Qui se déplace" : Secondement se different, car en illiaque est douleur plus ambulative vers dextre et senestre (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 17). Et se elle [les ulcères] s'estant ça et la par la cher et ne se profondent pas moult, elles sont dictes ambulatives et se la malice de le ulcere est tant acrue qu'elle deguaste le membre, elle est dicte manducative et d'illec passe ad luppum et cancrum. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.2).
51
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     ÂME     
I. -

"Âme" : Toutesfoys sera icy commancé a la teste, especiallement au cervel et a l'oulle contenant ycelluy pource que il est le lieu et l'abitation de l'ame racionelle (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Et est le cueur de toutes les vertus du corps instrument et parfait lieu de l'ame. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5).
52
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     ÂME     
I. -

"Âme" : Toutesfoys sera icy commancé a la teste, especiallement au cervel et a l'oulle contenant ycelluy pource que il est le lieu et l'abitation de l'ame racionelle (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1). Et est le cueur de toutes les vertus du corps instrument et parfait lieu de l'ame. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.5).
53
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     AMIXTION     
"Mélange" : ...l'yaue de la mer est plus pure et plus nette et mielx d'une nature sans amixtion de estrange chose (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XIII, 8, 158 v°). ...de sang naturel par admixion sont engendrés troys especes d'appostemes selonc que troys humeurs peuent estre meslees avec luy : comme se colere y vient, flegmon hersipillades est engendré et se flegme y vient, flegmon udimiades y est engendré et se melencollie y vient, flegmon sephirodes ou sclirosis y est engendré. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.2).
54
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     AMOITIR     
II. -

Part. prés. "Qui humidifie" : Aprés vient la gresse qui est comme huille eschauffante et amoytissante les membres (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.2).
55
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     AMOITISSEMENT     
MÉD. "Action d'humidifier" : Et soubz elle [la langue] sont chars glandulleuses esquelles sont deux entrees par ou yst la salive (...) et sont ordonnez pour l'amoetissement d'elle. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2).
56
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     AMOLLIR     
II. -

"Rendre lâche" : La machoere est aulcunefoys amollie, aulcunefoys spasmee et aulcunefoys desloyee. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.2, chap.2).
57
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     AMYGDALE     
MÉD. "Amygdale" : ...et si y a aulcune chair en la racine de la langue qui est adjoustee que on appelle les deux amigdales (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 1). Derriere celle langue vers le palastre, soubz les joes [lat. fauces] et amigdalles est uvulla pandante a appareiller l'aier par son aydement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). La ingrossacion ou grandeur des amigdalles et des joes [lat. fauces] est curee et en celle mesme maniere avec medicine comme l'ingrossacion de l'uvule (...) et se elles ne sont ainsi curees, il est necessaire que soyent tranchees. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.5).
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     AMYGDALE     
MÉD. "Amygdale" : ...et si y a aulcune chair en la racine de la langue qui est adjoustee que on appelle les deux amigdales (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 1). Derriere celle langue vers le palastre, soubz les joes [lat. fauces] et amigdalles est uvulla pandante a appareiller l'aier par son aydement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). La ingrossacion ou grandeur des amigdalles et des joes [lat. fauces] est curee et en celle mesme maniere avec medicine comme l'ingrossacion de l'uvule (...) et se elles ne sont ainsi curees, il est necessaire que soyent tranchees. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.5).
59
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     ANATOMIE     
I. -

"Anatomie, organisation des parties du corps et son étude" : Les cirurgiens qui ne congnoissent l'anathomie errent plusieurs foys es incisions des nerfz et des colligacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.1). Doncques anathomie est droicte division et determinacion des membres de chascun corps, especiallement du corps humain (...) et est dicte de ana qui est chose droicte et thomos qui est divisio. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.1).
60
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     ANATOMIE     
I. -

"Anatomie, organisation des parties du corps et son étude" : Les cirurgiens qui ne congnoissent l'anathomie errent plusieurs foys es incisions des nerfz et des colligacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.1). Doncques anathomie est droicte division et determinacion des membres de chascun corps, especiallement du corps humain (...) et est dicte de ana qui est chose droicte et thomos qui est divisio. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.1).
61
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     ANATOMISER     
MÉD. "Disséquer" : Les os sont dernierement anathomisés car ilz sont au parfont du corps et sont yceulx les plus dures particules de tout le corps et sont fondement et soustenement de tout le cors. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.5).
62
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     ANÉVRISMAL     
MÉD. "Caractérisé par la dilatation d'un vaisseau sanguin" : L'apparence du nombril ou hernia du ventre ensuyt ainsi le jugement des hernies des genetifz (...) la aulcune est zirbale, l'autre intestinalle ; l'une aigouse, l'autre ventouse ; et oultre, aulcune est anevrismale, sanguine, pour le rompement d'aulcune arthere ou voyne qui luy envoye sang. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.6).
63
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     ANFRACTUEUX     
MÉD. "Muni d'anfractuosités" : Les oreilles sont cartillagineuses et enfractueuses (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2).
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     ANFRACTUOSITÉ     
MÉD. "Anfractuosité" : Les aulcunes [maladies des oreilles] (...) sont ou propre organne d'ycelluy ouyement qui est porre nerveux et les aultres sont es particules aidantes qui sont les pertuys et les enfratuosités et substance de l'oreille. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
65
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     ANGLE     
II. -

GÉOM. "Angle" : La partie ossue [du nez] a deux os triangulles desquieulx l'engle est sur le nez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). Tous triangles sont constituez par troys lignes droictes dont l'une est prise pour la base et les deux aultres pour les deux ypothenusses ; et la ligne descendant perpendiculierement de l'angle des ypothenusses sus la base est dicte cathetuse. (NIC. CHUQUET, Géométrie H., 1484, 110).
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     ANIMAL1          ANIMAL2     
-

Esprit animal. "Esprit ou pneuma élaboré à partir de l'esprit vital et se rendant au cerveau" : ...rethe mirabille textu de seulles artheres venantes du cueur, esquelles est fait l'esperit animal par elleboracion de l'esperit de vie. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1).
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     ANIMAL1          ANIMAL2     
-

Membres animaux. "Parties du corps assurant l'animation, siège ou véhicules de l'esprit animal, essentiellement le cerveau" : ...le cervel, et celux [l. ceulx] de la teste, sont apelez les membres animaulx ou de l'ame. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 136). Et mon maistre Berthucius la [l'anatomie] faisoit par ceste maniere : que le corps mort assis sur ung banc, il faisoit de lui quatre regions ou quatre parties : en la premiere partie, estoient traictiez les membres nutritifz car ilz sont les plus tost pourriz, en la seconde les membres esperitaulx, en la tierce les membres animaulx, en la quarte les extremités estoient traictiez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.1). L'oulle de la teste (...) est partie plaine de cheveulx, en laquelle les membres animaux sont contenus et en ce appert son aidement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1).
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     ANIMAL1          ANIMAL2     
-

Membres animaux. "Parties du corps assurant l'animation, siège ou véhicules de l'esprit animal, essentiellement le cerveau" : ...le cervel, et celux [l. ceulx] de la teste, sont apelez les membres animaulx ou de l'ame. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 136). Et mon maistre Berthucius la [l'anatomie] faisoit par ceste maniere : que le corps mort assis sur ung banc, il faisoit de lui quatre regions ou quatre parties : en la premiere partie, estoient traictiez les membres nutritifz car ilz sont les plus tost pourriz, en la seconde les membres esperitaulx, en la tierce les membres animaulx, en la quarte les extremités estoient traictiez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.1). L'oulle de la teste (...) est partie plaine de cheveulx, en laquelle les membres animaux sont contenus et en ce appert son aidement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.1).
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     ANNEXE     
"Objets d'étude de la physiologie annexés aux choses naturelles, à savoir l'âge, la couleur du corps, l'aspect, etc." : ...des choses naturelles et non naturelles et de leurs annexes. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.).
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     ANNIHILER     
"Annihiler, rendre inopérant" : ...pour la mauvaise composicion qui abreige et annichile la verge et les couillons. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.7).
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     ANSE     
B. -

ANAT. "Toute partie en forme d'arc" : Aprez sont douze [muscles] (...) qui meuvent la machoere basse, les uns en la ouvrant qui viennent du lieu des claux de la partie des oreilles, les aultres (...) en trespassent soubz l'ence des os des temples et sont ditz timporalles et sont grandement mouvables et sencitifz et est moult perilleuse chose quant ilz sont bleciez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). Aussi sont deux os paris ou des tamples, lesquieulx en faisent une partie de orbitam et l'aparence de la pomme environ les joes font ung adjoustement vers l'os dit petrosum en ordonnant ladicte ance soubz laquelle trespassent et sont gardés les muscles des tamples. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2).
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     ANSE     
B. -

ANAT. "Toute partie en forme d'arc" : Aprez sont douze [muscles] (...) qui meuvent la machoere basse, les uns en la ouvrant qui viennent du lieu des claux de la partie des oreilles, les aultres (...) en trespassent soubz l'ence des os des temples et sont ditz timporalles et sont grandement mouvables et sencitifz et est moult perilleuse chose quant ilz sont bleciez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). Aussi sont deux os paris ou des tamples, lesquieulx en faisent une partie de orbitam et l'aparence de la pomme environ les joes font ung adjoustement vers l'os dit petrosum en ordonnant ladicte ance soubz laquelle trespassent et sont gardés les muscles des tamples. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2).
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     ANTHRAX     
MÉD. "Anthrax" : ...et pourtant on l'appelle andrac, car il fait une antre, c'est a dire une fosse et si l'appelle on charboncle, car il art comme charbon ardant et puis se noircist (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). Andrac et charboncle, ce sont apostumes petites et pustulles venimeuses et en charboncle est plus grant adustion et le lieu est noir come charbon (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). Andrax selonc Guillaume de Salicet n'est aultre chose que carboncle empiré car la matiere de andrac est sang gros et boulliant qui acquiert venenosité par son boulliement et est dit buba bona par le contraire car est tresmalle et tresperilleuse. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.2). Charbuncle et andrac sont d'une mesme maniere et d'une mesme espece. Et ne different fors seulement celon plus ou moins intens (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, I, 59).
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     ANTIDOTAIRE     
MÉD. "Recueil de préparations médicales" : Les aydes a mondiffier sont moychez et bonnes estouppes et emplastres et unguens qui seront ditz es chapitres singuliers et en l'antidoctoire. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Le septiesme traictié qui est dit antidoctoire et contient II. doctrines. [La première] est des universelz antidotes ou aides. La seconde sera des particuliers. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, intitulé).
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     ANTIDOTAIRE     
MÉD. "Recueil de préparations médicales" : Les aydes a mondiffier sont moychez et bonnes estouppes et emplastres et unguens qui seront ditz es chapitres singuliers et en l'antidoctoire. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Le septiesme traictié qui est dit antidoctoire et contient II. doctrines. [La première] est des universelz antidotes ou aides. La seconde sera des particuliers. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, intitulé).
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     ANTIDOTE     
MÉD. "Médicament" : Le septiesme traictié qui est dit antidoctoire et contient II. doctrines. [La première] est des universelz antidotes ou aides. La seconde sera des particuliers. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, intitulé).
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     ANTISPASIE     
MÉD. "Révulsion" : En gardant le chapitre de saignee que toute antipasie soyt faicte (...) selonc le droit et non trespassant deux dyamectrez, comme es flux des nazilles, des esmorroÿdes et des me(n)strues est desclairé du dessus au dessoubz et du dextre au senestre, du devant au derriere. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.1).
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     ANTISPASTIQUE     
MÉD. "Qui produit la révulsion, du côté opposé" : Mais que (...) [la saignée] doybve estre faicte antispatique et frustrative par la partie opposite et loingtaine. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.1).
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     APERTION     
"Ouverture" : Avicenne dit que ce par quoy nos espere l'evasion de la mort est la percion [l. apercion] de la canne, non pas de l'espiglot, entre deux aneaulx, tellement que il puisse alener en la laissant ainsi par troys jours ouverte et non oultre (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.3).
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     APOPLEXIE     
MÉD. "Apoplexie" : [Forte] apoplexie est impossible ou de fort curable, et la foible n'est pas de legier curable. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 63). ...et selon tous les aucteurs de medecine, appoplexie est faicte avec son, et est signe de forte appoplexie, laquelle est replexion des grans ventres du cervel et des petis, ou l'en peut perdre scens et mouvement (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 208). ...douleur de chief soudaine et tresagüe, sans parole, est tresmauvaise, car elle signifie appoplexie (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Apoplexie c'est passion qui oste du cerveau le sens et le mouvement et a tout le corps tost et soudainement et fait une grant clameur par avant pour l'opilacion des conduis et es ventricules du cerveau tant principaulx comme non principaulx (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 25). Item tu dois entendre que appoplexie et epilencie se concordent en mouvement et en siege ; touteffois epilence a peryodes (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 25). ...appoplexie est mollesse de tout le corps. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Les signes de fracture du cranne sont prinses de plusieurs choses (...). Quartement par les accidens qui viengnent en l'eure comme par apposteme et appoplexie ou escotomie et destruction de voix et vomit. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.1).
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     APOPLEXIE     
MÉD. "Apoplexie" : [Forte] apoplexie est impossible ou de fort curable, et la foible n'est pas de legier curable. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 63). ...et selon tous les aucteurs de medecine, appoplexie est faicte avec son, et est signe de forte appoplexie, laquelle est replexion des grans ventres du cervel et des petis, ou l'en peut perdre scens et mouvement (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 208). ...douleur de chief soudaine et tresagüe, sans parole, est tresmauvaise, car elle signifie appoplexie (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Apoplexie c'est passion qui oste du cerveau le sens et le mouvement et a tout le corps tost et soudainement et fait une grant clameur par avant pour l'opilacion des conduis et es ventricules du cerveau tant principaulx comme non principaulx (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 25). Item tu dois entendre que appoplexie et epilencie se concordent en mouvement et en siege ; touteffois epilence a peryodes (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 25). ...appoplexie est mollesse de tout le corps. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1). Les signes de fracture du cranne sont prinses de plusieurs choses (...). Quartement par les accidens qui viengnent en l'eure comme par apposteme et appoplexie ou escotomie et destruction de voix et vomit. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.1).
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     APOSTÉMAL     
MÉD. "Avec apostume" : En toute hernie appostemale des coullions (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.7).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTÈME     
MÉD. "Apostume, terme générique pour désigner toute enflure, grosseur, causée par une corruption humorale" : ...apposteme est inflacion ou thumeur oultre nature en laquelle aulcune matiere est assemblee qui remplist et extent le membre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Toutesfoys il souffist sçavoir au cirurgien que thumor, apposteme, inflacion, ingrossacion, eminance, ellevacion, excroissance sont nons synonimes signifficans une mesmes chose, ainsi que dit Henry. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...en quelque lieu ou a inflacion oultre nature de aulcune humeur ou matiere humoral ou redussible a humeur assemblee en aulcun membre, la est apposteme. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Appostemes grandes (...) sont grandes inflacions flegmonicques qui sont faictes en particules charnoses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). ...des humeurs naturelles sont faictes quatre speces de vrayes appostemes lesquelles par nom commun (...) sont appellés flegmons, toutesfoys par propre non sont appellés flegmon, hericipilla, udimia, sclirosis ou zephiros. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.1). Premierement de flegmes ventoux et plain de vapeur est engendree apposteme ventoux. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4). ...de flegme aigoux est engendree apposteme aigouse (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.1, chap.4).
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     APOSTOLICON     
"Onguent dit en lat. apostolicum" : Aussi [les emplâtres] sont faitz tiercement par maniere meslee de mineraulx, de gommes et de pouldres comme l'on peut voir en appostolicon. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
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     APOSTUMATION     
MÉD. "Formation d'un apostume" : ...s'il n'y a point de perdicion de substance, laissez le sang fluer, car c'est bon : il deffent apostumacion et c'est ce que nous doubtons moult (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). ...et se elle vient ou temps de sanité, elle signifie litargie ou apostumacion ou epilence (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 13). Avicenne veult bien que sirsen se convertisse en appostemacion de mamelles ou en pluresis mais non point au contraire. (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.5).
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     APOSTUMER     
-

Part. passé : En aprés advient es bras estre appostemé aulcunefoys aprés la saingnee (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.4).
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     APOTHICAIRE     
"Apothicaire" : Il est necessaire et moult prouffitable souventefoys aux meiges, especiallement aux cirurgiens, qui saichent trouver et composer et aussi administrer les aides des maladies pource que plusieursfois les convient ouvrer en lieux esquieulx l'en ne trouve nulz appoticaires ou se l'en les y treuve, ilz ne sont pas soufficiens ne garniz de toutes choses. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
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     APPAREIL1          APPAREIL2     
II. -

"Préparation nécessaire à un pansement" : ...aprés soyt mise la pouldre et plumaceaulx bien faitz de draps qui soient applicqués ung en chascun costé et l'autre dessus qui compreigne tout le nés baignees ou premier appareillement avec album d'euf et aprés es aultres appareilz avec vin blanc chault. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.2).
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     APPAREILLEMENT     
MÉD. "Préparation chirurgicale" : ...aprés soyt mise la pouldre et plumaceaulx bien faitz de draps qui soient applicqués ung en chascun costé et l'autre dessus qui compreigne tout le nés baignees ou premier appareillement avec album d'euf et aprés es aultres appareilz avec vin blanc chault. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.2). De l'appareillement des medicines compostez (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
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     APPAREILLEMENT     
MÉD. "Préparation chirurgicale" : ...aprés soyt mise la pouldre et plumaceaulx bien faitz de draps qui soient applicqués ung en chascun costé et l'autre dessus qui compreigne tout le nés baignees ou premier appareillement avec album d'euf et aprés es aultres appareilz avec vin blanc chault. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.2). De l'appareillement des medicines compostez (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
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     APPARENCE     
MÉD. "Saillie" : ...car ainsi comme une apostume est appellee grant eminence et apparence, aussi comme une pustulle est appellee petite apparence ou eminence (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 160). L'apparence du nombril ou hernia du ventre ensuyt ainsi le jugement des hernies des genetifz (...) la aulcune est zirbale, l'autre intestinalle ; l'une aigouse, l'autre ventouse ; et oultre, aulcune est anevrismale, sanguine, pour le rompement d'aulcune arthere ou voyne qui luy envoye sang. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.6).
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     APPODIATIF     
MÉD. "Par appui" : ...la conjunction des os est en quatre manieres : l'une est sarratille comme en la commissure du crane, l'autre est infixive comme es dens, l'autre appodiative comme en la table de la poetrine, l'autre est liguative comme de la pixide et du vertebre. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.2, chap.1).
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     APPUYURE     
MÉD. "Soutien, action de maintenir avec des attelles" : La seconde [intention de la cure des fractures] est complete avec deue et competante liguature et apoyeure. (PANIS, Guidon, 1478, tr.V, doct.1, chap.1).
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     ARAIGNE     
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P. anal. "Cinquième tunique de l'oeil" : La tierce [tunique] naist du nerf obtique et de la partie du dedans est dicte retina et celle du dehors sus la humeur cristaline est dicte aranea. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2).
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